Les destins croisés entrelacés se chevauchent ,
Evocations des leurs zones les plus sombres.
Des croyances, des révélations se superposent.
Impértubables, certains personnages se cramponnent.
Allégrement, ils nous entrainent vers des chemins.
Bien captivante, nous parcourons cette histoire.
Lecture agréable au fil de leurs trajectoires et des pages.
Et je vous invite de faire de même.
TOUT LE TEMPS,
Véronique DUBOIS
Dualité dans les deux langues nationales
A la portée d’une bière et de livres
Nuées, de techniques et de passions se dégustent
Sur les chemins de notre plat pays
L’OMBRE DU PHENIX
Le malfrat se transforme en otage.
Et voilà, les ingrédients s’installent.
Jargons spécifiques se lient facilement.
Accords et ardeurs se faufilent.
Rengaines et râles se suivent.
Dialogues et duels riches en perspective
Imitations dans un drôle de délire
Non et non, je ne vous dirai pas la fin.
DU BOSSU
Extrait page 97
« Je n’ai jamais été très sportif. Mais enfermé toute la journée, passant à la télé à la littérature générale, puis de la littérature générale à la fenêtre d’où j’espérais apercevoir Chicos, le bossu, pour lui adresser un signe, j’ai fini par me dire qu’une heure ou deux de musculation me changeraient les idées. D’autant que le téléachat m’y incitait. A force de m’entendre répéter de prendre soin de mon corps, de faire fondre mes surcharges pondérales, de m’huiler les articulations et de trouver le bon équilibre entre mon physique et mon mental, quelque chose dans mes défenses naturelle a cédé. »
Laissez-vous porter par cette narration.
Ecoutez votre cœur, votre humeur.
Théories d’amour, quand tu nous tiens.
Héros du quotidien, ils ont du maintien.
Enchanté de faire votre connaissance
Organisations de dialogues et de messages
Régis par notre belle technologie
Enthousiasmes se repèrent ainsi.
Malgré toutes nos barrières de volontés
Espiègles, les attirances s’alimentent.
DE CUPIDON
Véronique Dubois
Extrait page 68
« Je réinvesti mon siège à roulettes, encore marqué de l’empreinte de son gros popotin.
Mes doigts pianotent à vive allure sur mon clavier, après que j’ai bien pris soin de tourner l’écran face à moi, de sorte que, pour réussir à voir ce qui s’y passe de là où elle se trouve, il faudrait qu’elle puisse lire dans les fibres optiques.
Je me doute qu’elle doit se lasser de ne recevoir que les e-mails lui proposant d’élargir son pénis ou des alertes de notaires bidon lui annonçant qu’elle a touché un héritage, mais enfin si elle était moins intrusive, elle aurait une vraie vie sociale, comme tout le monde. ».
Le voyage se parcourt au bout des pages.
Enoncez-nous, cette Inde, au passage.
Tenez-nous bien à l’écart.
Intouchable, vous le devenez.
Grossissants, les traits se lissent.
Réalité du narrateur se confond.
Et la lecture se fait rapide.
BLANC
Véronique Dubois
Extrait page 137
«Le matin, après avoir attendu mon tour aux toilettes communes, au lavabo commun, puis à la salle de bains commune, je montai quelques marches et poussai la porte du garage pour l’emplacement réservé de la Honda City. La voiture a besoin d’être nettoyé avec un chiffon doux et humide, à l’intérieur comme à l’extérieur, et il fallait placer un bâton d’encens sur le tableau de bord devant la statuette de Lakshumi, la déesse de la fortune : l’encens offrait le double avantage de chasser les moustiques qui s’étaient infiltrés pendant la nuit et de diffuser une senteur de religion. ».
La bibliographie de cette femme se lit
Aisément, elle nous accompagne bien.
Jalons d’arts, jalons d’histoires
Autorisent le lecteur à se poser.
Vigoureuse, elle le fut.
Authentique, elle le put.
Nébuleuse, elle le crut.
Artistes, écrivains, mondains se côtoient.
Impériale, son port le confirme.
Souveraine, elle se d’être la plus conviviale.
Etonnant, ce parcours de vie s’étire.
Véronique Dubois
Résumé du livre – quatrième page
Toto Koopman fut, avant-guerre, le premier mannequin métis à devenir célèbre, puis une espionne déportée pour faits de résistance et l'égérie de la galerie d'art la plus singulière d'Europe dans la seconde moitié du XXe siècle. De l'île de Java aux studios de Vogue, du camp de concentration de Ravensbrück au Londres artistique et intellectuel des années 50 et 60, cette beauté polyglotte et courageuse, frivole et amorale, ne laissa personne indifférent. Pourquoi ?
Parce qu'elle ne cessait jamais de bousculer les conventions comme les servitudes. Loyale et irrésistible pour certains, perverse pour d'autres, elle collectionna sans aucun tabou des amants célèbres des deux sexes avant de choisir Erica Brausen, une Allemande inspirée qui lança Francis Bacon : les deux femmes alors ne se quittèrent plus et exposèrent entre 1947 et 1973 le meilleur de la peinture et de la sculpture contemporaine.
Ceux sui l'ont connue sont unanimes : c'était un être unique et impossible à posséder. Femmes phénix, femme mystérieuse, elle conçut sa vie comme un peu romanesque dominé par le style et l'audace. A elle s'applique la maxime d'André Breton : "Seule la moindre perle d'élan pourrait m'être fatale.".
Extrait page 174
« Lors de leurs séjours parisiens, Toto fait la connaissance des vieux amis d'Erika, pour la plupart écrivains, et elles dînent avec Queneau, Michel Lieris ou André Pieyre de Mandiargues. ».
Livres, lectures, loisirs, l’oisiveté
Aïeule, descendance, collègue, nous les découvrons.
Grande dans ses secrets de lecture,
Resplendissante à travers ses aventures,
Authentique malgré ses écritures,
Naturelle devant ses brisures,
Dans le doute, grattez cette peinture.
Mélanges de plusieurs points de vues
Echos différents selon les époques
Récits personnels en pâture
Enchanteurs, faites leurs connaissances.
DE JADE
Véronique Dubois
Extrait – La grand-mère de Jade – Frédérique Deghelt – page 43
« Un jour, j’étais enceinte de mon quatrième enfant, la femme du notaire dont j’avais gardé la petite quitta le village pour la ville. Bénie soit cette femme qui m’a apporté tout un carton de livres qu’elle ne pouvait emporter. Il avait dans ces ouvrages la comtesse de Ségur, Jack London, Victor Hugo, Colette, Jules Vernes, Edmond Rostand et même des classiques du théâtre comme Molière ou Racine. ».
Limonov – Emmanuel Carrère – Prix Renaudot 2011
Lame de fond d’une Russie autoritaire
Incidences entre le citron et la grenade
Méritoire ce prix, les auteurs s’entrecroisent.
Omniprésence de la grande Histoire,
Nager ainsi dans ses eaux troubles,
Ogive sombre d’un parti aux pratiques doubles,
Vraiment, j’ai aimé de connaître ces trajectoires de vie.
Véronique Dubois
Extrait page 358
« Edouard fait une erreur, le lendemain : il sort. On accède à peu près librement à la Maison blanche, il pense revenir très vite, alors il va chez des amis prendre une douche et se changer, puis chez Douguine, qu’il presse de rejoindre les patriotes – mais Douigine préfère suivre l’affaire à la télévision et pour la première fois le soupçonne d’être un peu trouillard. » .
Bonjour,
Parutions d'acrostiches
1. Cahiers Poétiques n°17 pour le commander sur le site
http://www.ouaknine.fr/catalogue_cahiers.htm
2. Parutions d'acrostiches dans la revue Le Chat Bleu N° 3 - La jeunesse
et il existe une copie en pdf.
http://pagesperso-orange.fr/revuelechatbleu/Page3-0/index3.htm
3. Parution d'un poème dans l'anthologie Flammes Vives
Première anthologie poétique Flammes Vives 2009 - Volume 2 et 3 - 2009
Pour le commander sur le site www.flammesvives.com.
4. Participation au concours sur Boris Vian
Escale du livre 2009
http://www.escaledulivre.com/2009/expos.php - page 3
5. Participation au concours Printemps des Poètes 2009 rire en poème
Impression d’un poème dans un cahier
Véronique Dubois